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Tradition de libre-pensée

  • L’Identité de l’Europe, sous la direction de Chantal Delsol et de Jean-François Mattéi

    Le présent livre est présenté dans son introduction comme un recentrage philosophique de l’idée de l’Europe destiné à aider cette dernière à s’identifier, sous peine de se diluer dans le rien. Dès le début, le propos est posé : l’identité est fondamentale, toute l’histoire de l’humanité en est irriguée. N’existe que ce qui peut être défini : « tous les mythes cosmogoniques nous le rappellent : les êtres ne sortent pas du vide, mais du Chaos, comme on le voit chez Hésiode. (…) Le ou les créateurs forment des êtres à partir du Chaos par l’acte de séparation. Il n’existe pas d’identité sans une séparation préalable, délimitant les frontières que porte le nom. » En somme, l’universel est second par rapport au particulier.

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive de L'Identité de l'Europe au format .pdf

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  • La saga du Prince Eric

    L’histoire du Prince Eric est composée de 6 romans relatant la vie et la mort de ce personnage imaginaire créé par Serge Dalens de 1936 à 1992

    Eric est un adolescent de 15 ans, prince de la communauté imaginaire de Swedenborg, fictivement située en Scandinavie. Confronté à d’innombrables dangers et manipulations de la part du 1er Ministre du pays qui souhaite sa destitution, il les traverse avec l’aide de ses amis scouts, rencontrés en France. Bravoure et amitié les aideront à surmonter ces épreuves.

    Parviendra-t-il à déjouer les manipulations des traitres et à récupérer sa couronne qui lui a été volée ?

     

    Diane Pélagie, pour le SOCLE

    La critique positive de la saga du Prince Eric au format .pdf

     

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  • Conservatisme, de Roger Scruton

    Pour l’élite de nos sociétés progressistes, les idées conservatives sont une hérésie qui appartient au passé… et doit surtout y rester. Ils ont cru le cauchemar fini, pendant un temps, vingt ans, peut-être, de la chute de l’URSS aux années 2010. Le monde entier semblait sur les rails de la mondialisation marchande, sur le point de confirmer la théorie de la « fin de l’histoire » de Francis Fukuyama, et ces maudites idées semblaient bien parties pour disparaître. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Avec l’émergence des « populismes », terme dont le sens me laisse toujours perplexe à ce jour, les progressistes paniquent. La violence de ce sentiment explique la radicalisation de leurs idées et de leur expression. Finies les subtilités : le conservatisme, c’est le fascisme.

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive de Conservatisme au format .pdf

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  • De Republica, de Cicéron

    Un des objets du Socle est d’explorer les pistes de résolutions conservatrices aux grandes crises que traverse actuellement la civilisation européenne. Parce qu’il existe peu de notions aussi mal comprises que le conservatisme, c’est à ce dernier que l’auteur de ces lignes a consacré ses trois précédentes critiques positives, en s’arrêtant sur De l’urgence d’être conservateur, de Roger Scruton, Conservateurs, soyez fiers !, de Guillaume Perrault, et Qu’est-ce que le conservatisme ?, de Jean-Philippe Vincent. Trois lectures passionnantes que le conservatisme méritait amplement, mais il était temps de passer à autre chose, du moins pour le moment. À quoi ? Ces dernières années, la section Libre pensée du Socle a également abordé la question de la monarchie (notamment à travers le royalisme de Maurras) et celle de l’aristocratie (avec Vladimir Volkoff). Et la question demeurait : comment harmoniser ces deux concepts, beaux mais datés, avec ce que nous a apporté de positif la « modernité », comme l’État de droit ? N’avons-nous pas parlé de pistes de résolutions ? Cela tombe bien : Vincent, vers la fin de son ouvrage, propose au conservateur de remonter le temps pour s’arrêter sur la pensée de Cicéron, et notamment son « régime mixte ».

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive du De Republica au format .pdf

     

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  • Qu'est-ce que le conservatisme ?, de Jean-Philippe Vincent

    Le conservatisme jouit en France d’une réputation exécrable, que nous avons déjà étudiée dans une précédente critique positive, dédiée à l’essai Conservateur, soyez fiers !, de Guillaume Perrault. Il est affecté de deux tares : d’abord, son assimilation au néoconservatisme américain, belliqueux et ultracapitaliste ; ensuite, son association à l’immobilisme. Il serait en quelque sorte « l’idéocratie des droits acquis », comme l’écrit l’ancien énarque Jean-Philippe Vincent, auteur de Qu’est-ce que le conservatisme ?, paru en 2016. Un obstacle à toute réforme. La réalité est pourtant bien différente. Le conservatisme est naturellement constitué d’un corpus d’idées, qui sont amplement présentées dans l’essai, mais s’il a su perdurer depuis Aristote, ou au plus tard Cicéron, et sous diverses formes, comme l’augustinisme et le thomisme, c’est qu’il sait aller de l’avant… et surtout qu’il n’est pas qu’une idéologie : il se double de ce qu’on peut appeler un « style de pensée », raison pour laquelle on le confond souvent avec le traditionalisme et l’immobilisme. Ce corpus d’idées se mêle d’« habitudes » qu’un des fondateurs de la sociologie moderne, Karl Mannheim, nomme « intentions de base », la première étant de maintenir les conditions du vivre-ensemble… en s’inscrivant dans la continuité. Il n’a pas de finalité en vue, car il se fonde moins sur des fins que sur des procédures, comme la démocratie pure, ou la common law britannique.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive de Qu'est-ce que le conservatisme ? au format .pdf.

     

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