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Tradition chrétienne

  • La saga du Prince Eric

    L’histoire du Prince Eric est composée de 6 romans relatant la vie et la mort de ce personnage imaginaire créé par Serge Dalens de 1936 à 1992

    Eric est un adolescent de 15 ans, prince de la communauté imaginaire de Swedenborg, fictivement située en Scandinavie. Confronté à d’innombrables dangers et manipulations de la part du 1er Ministre du pays qui souhaite sa destitution, il les traverse avec l’aide de ses amis scouts, rencontrés en France. Bravoure et amitié les aideront à surmonter ces épreuves.

    Parviendra-t-il à déjouer les manipulations des traitres et à récupérer sa couronne qui lui a été volée ?

     

    Diane Pélagie, pour le SOCLE

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  • Le Christianisme en Procès, de Manfred Lütz

    La vulgate (sans mauvais jeu de mots) actuelle est un peu trop rebattue  : le christianisme, et particulièrement le catholicisme, serait une religion « réactionnaire », possédant une « institution blanche raciste », voire même clairement liée aujourd’hui avec « l’idéologie fasciste » si on s’y penche un peu. Voilà ce que les moralisateurs médiatiques donnent en pâture à la plèbe européenne occidentale. Un traditionnaliste attentif y verra le travail de sape dont le libéralisme mondialiste a besoin. Sape des fondations des structures traditionnelles civilisationnelles millénaires, et en premier lieu de celles de l’Eglise, afin de mieux faire progresser l’individu vers son indétermination totale.

     

    Paru en 2019, l’ouvrage Le christianisme en procès, sous-titré Lumière sur 2000 ans d'histoire et de controverses, affiche dès l’introduction un propos clair : « s’attaquer sans préjugés à l’histoire du christianisme et à ses scandales à l’aide du scalpel de la science ».

    Il se veut une compilation résolument universitaire et scientifique de ce qu’il est possible de dire « à date » sur les moments polémiques de l’histoire chrétienne. Il puise une grande partie de ses sources dans l’immense ouvrage d’Arnold Angenendt, Toleranz und Gewalt, « Tolérance et Violence », qui abordait déjà l’Histoire du christianisme par le prisme de ses scandales, et s’est appuyé sur l’expertise de professeurs d’histoire contemporaine, de l’Histoire de l’Eglise et de théologiens afin d’affiner ou de revoir ses conclusions.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

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  • Æterni Patris, de Léon XIII

    L’encyclique Æterni Patris est datée du 4 août 1879. Pour son contexte historique, on rappellera que l’Europe dessine alors les prémisses de son suicide de la Grande Guerre. Les fiertés nationalistes s’exacerbent partout sur le continent. La sécularisation des us et des lois s’accélère, en particulier en France, où la jeune IIIe République vient d’exclure symboliquement les autorités religieuses du Conseil des Universités. La condition du peuple laborieux est catastrophique, et sera le terreau des nouvelles idéologies socialo-communistes. Germinal sera écrit cinq ans plus tard par Zola, roman témoin de la vie broyée des petites gens.

    Eu égard à sa fonction, l’Eglise entendra naturellement endiguer et combattre les maux de ce qu’elle nommera dans ses textes officiels du Concile de Vatican I les « erreurs modernes ». Elle diagnostique la sécularisation des peuples, le nationalisme fratricide, la prolétarisation des masses et son faux antidote communiste comme les avatars de cette modernité née des évolutions de la pensée européenne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

     

    C’est ainsi dans une volonté d’armer les fidèles d’une pensée explicitement antimoderne que l’encyclique Æterni Patris est envoyée aux clercs. Le pape Léon XIII y invite ces derniers à se tourner vers la seule pensée capable de résister aux assauts du monde contemporain : celle du plus grand des scholastiques, le Docteur Commun et Angélique de l’Eglise Catholique, Saint Thomas d’Aquin.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

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  • Catholiques et Identitaires, de Julien Langella

    Que le temps semble loin où le pape Saint Pie X pouvait déclarer fermement : « Si le catholicisme était ennemi de la patrie, il ne serait plus une religion divine ». Naturellement, les critiques fusent aujourd’hui de toute part comme les têtes de l’Hydre : pour les uns – ceux qui ont pignon sur rue – le catholicisme persisterait dans son être « autoritaire », « réactionnaire », voire « fasciste » ; pour les autres – les dissidents au front bas – il est une « religion du désert » égal de l’Islam ou du Judaïsme, responsable du malaise dans la civilisation et des malheurs de nos frères. Dans une alliance de circonstance incongrue, les deux parties s’accordent en fin de compte sur le remède : purger la France de sa Foi et de sa Tradition catholiques, et vous vivrez le meilleur des mondes.

     

    Répondant aux deux apories en un essai indispensable, Julien Langella prouve avec force conviction qu’être identitaire pour le catholique, bien plus qu’une modalité d’existence supplémentaire, est une nécessité qui émane de la Foi même. Pour notre auteur, il ne s’agit pas d’un numéro d’équilibriste bancal, mais bien d’une unité essentielle, rappelant page après page la position officielle de l’Eglise depuis l’aube du message christique. Il est en effet de ces constats incontournables : la France a pu vivre sans mal mil cinq cent ans de christianisme pour seule religion, avec des rois qualifiés de rex christianissimus durant six cent ans, et a pu s’imprégner si ardemment des enseignements de l’Eglise qu’elle en est devenue la fille aînée.

     

    On conviendra dès lors, en se plongeant dans Catholiques et Identitaires, que certaines vérités méritent sans aucun doute d’être dépoussiérées, exposées, et célébrées.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

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  • L’Esthétique de la vie, de William Morris

      L'Esthétique de la vie est un discours prononcé par William Morris (1) devant la Society of Art and School of Design de Birmingham en 1896, quelques mois avant sa mort à l'âge de soixante-deux ans. Il fut imprimé la même année dans le journal La Société nouvelle, accompagné de cette citation de Juvénal, dénonciatrice d'une précédente décadence : « Propter vitam vivendi perdere causas », soit « Pour vivre, perdre la raison de vivre. » (2)

    Annonciatrice des malheurs allant s'abattre sur l'Europe avec son industrialisation, L'Esthétique de la vie est l'occasion pour nous de revenir sur un siècle de chute dont le versant historique fut si bien décrit par Dominique Venner dans Le Siècle de 1914. Ici, et en compagnie de William Morris, nous contemplerons désolés la destruction de nos environnements, spirituel comme naturel, les deux étant indéfectiblement liés ainsi que le titre de l'ouvrage, L'Esthétique de la vie, nous le rappelle. Mais la désolation et les pleurs n'ont qu'un temps nous enseigne Athéna, déesse de la guerre et des artisans. Plus que jamais, notre esthétique doit être un combat.

     

    Par Gaspard Valènt, pour le SOCLE

     

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