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valeurs

  • Le sacré chez les anciens Scandinaves, de Régis Boyer

    Faire sien le Destin et en homme libre, faire chanter le sacré que l'on porte en soi. Voilà brièvement résumé ce qu'offrait la religion originelle des Scandinaves à ses fils. Préface de l'Edda poétique, Le sacré chez les anciens Scandinaves de Régis Boyer revient sur les piliers essentiels de ce rapport au sacré pour tout Européen digne de ce nom que sont l'honneur, le culte des ancêtres et la fidélité aux siens.

     

    Structure de l’œuvre : L'essai se divise en 11 parties, qui elles-mêmes se subdivisent, donnant ainsi les lignes directrices de ce que représente le sacré en passant par le Destin, le Dieu/les divinités Destin, la honte, la famille, la paix, le droit, le culte, la mort ainsi qu'une synthèse revenant notamment sur la sémantique du destin dans l'arbre des langues germaniques et un rapprochement moderne avec Camus (qui ne sera pas abordé ici). Il convient de préciser que cet essai est relativement vieux, il est donc normal qu'aujourd'hui certains éléments ne soient plus considérés de la même manière. L'ouvrage sera donc traité en tant que tel, en le plaçant ex tempore dans une bulle conservatrice de son authenticité et de son essence.

     

    Marco Bulat, pour le SOCLE

    La critique positive de Le sacré chez les anciens Scandinaves au format .pdf

     

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  • Gaulois vaincus, copies romaines

      Menés par leurs chefs Lutérios et Léonorios, des Gaulois viennent prêter main forte au roi grec Nicomède Ier contre le souverain séleucide Antiochos Ier, en 278 av. J.-C. En échange, les Gaulois reçoivent une terre au centre de l'Anatolie. Ils poursuivront cependant leurs razzias contre les royaumes grecs d'Asie mineure jusqu'à ce qu'en 230 av. J.-C., le roi Attale Ier ne remporte plusieurs victoires définitives contre eux. C'est pour célébrer ces victoires que le royaume de Pergame érigea deux monuments en l'honneur de leurs farouches ennemis, l'un sur l'acropole de Pergame, l'autre sur celle d'Athènes, capitale de la civilisation grecque.

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  • La Victoire de Samothrace

    Apparition divine, la Victoire de Samothrace se pose au milieu du champ de bataille pour offrir à l'armée favorisée par les dieux les lauriers mérités. Contrairement aux peuples d'Afrique et d'Asie, les Grecs n'ont jamais représenté leurs succès militaires par l'écrasement facile d'un ennemi minuscule, fuyard et grouillant. L'image noble et fière de cette compagne d'Athéna leur semblait plus humble, plus respectueuse des divinités présidant au combat et, surtout, plus adaptée a une pensée qui deviendra caractéristique de l'Europe et qui est celle de l'allégorie. La personnification d'un principe sacré par une personne que l'on honore. Comment mieux définir le paganisme ? Comment mieux distinguer le christianisme européen de ses origines asiatiques ? Le respect grec de l'ennemi était tel que, lorsque le roi Attale Ier remporta une bataille décisive contre les Gaulois, il dédia deux monuments en l'honneur de la bravoure de ses ennemis : l'un dans sa capitale de Pergame, l'autre dans cette capitale de la civilisation grecque qu'était Athènes. Tous deux étant composés de plus d'une centaine de statues juchées sur un haut podium. Les Gaulois y étaient représentés dans des attitudes de courage et de valeur guerrière. "A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire."

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