Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

théologie

  • De Regno, de Saint Thomas d'Aquin

    De Regno (Du Royaume) est un traité politique écrit par Saint-Thomas d’Aquin à l’attention du Roi de Chypre. Des mots mêmes de son auteur, l’ouvrage traite de « l’origine du gouvernement, de ce qui a trait aux devoirs des rois et de l’opinion qu’ont les philosophes et les princes les plus loués sur la question »2. L’œuvre est considérée comme le socle fondamental de la doctrine politique et sociale de l’Eglise catholique Romaine. Souvent comparé au Prince de Machiavel par les historiens de la pensée, les deux textes ne se rejoignent guère que dans la renommée ultérieure dont ils furent auréolés. En effet Saint-Thomas et Machiavel s’opposent fondamentalement tant sur la question des fins poursuivies par les gouvernants que par les moyens et les qualités qui leurs sont requis afin d’y parvenir.

    Le traité de Regno est composé de deux livres, découpés respectivement en quinze et quatre chapitres. Pour la clarté de la Critique, trois parties sont ici discernées : dans une première, fortement inspirée de La Politique d’Aristote3, est analysée les différents types de régimes politiques possibles pour une Cité, à leurs intérêts et dangers respectifs, en vue de discerner quel serait le meilleur d’entre tous ; une deuxième ayant trait aux devoirs et à l’exercice du pouvoir des rois ; enfin une troisième, relativement liée aux deux autres par son propos, traitant de l’organisation concrète de la Vie dans la Cité et des facteurs sur lesquels jouer pouvant améliorer les conditions de vie, le commerce et la production dans la Cité.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive du De Regno au format .pdf

     

    Lire la suite

  • L'encyclique Laudato Si, de François

    Le Pape François n'est pas le premier dans l'histoire de l'Eglise à s’intéresser à la beauté de la nature, à sa richesse, à sa diversité. Saint François d'Assise, par son cantique de « Frère soleil » nous rappelle dès le XIIe siècle que la création est une sœur avec laquelle nous partageons l’existence et une mère, belle, qui nous accueille à bras ouvert. Puis Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI ont développé ce thème au cours du siècle dernier. Ces apports des Papes recueillent la réflexion d’innombrables scientifiques, philosophes, théologiens et organisations sociales qui ont enrichi la pensée de l’Église sur ces questions.

     

    La lettre encyclique Laudato Si ne se contente pas uniquement de faire l'état des lieux de la situation écologique actuelle mais elle analyse les causes anthropologiques à l'origine de ce comportement, elle nous avertit des conséquences et nous propose des solutions efficaces pour renverser la vapeur.

     

    François Leclerc, pour le SOCLE

    La critique positive de Laudato Si au format .pdf

     

    Lire la suite

  • Le Discours de Ratisbonne de Benoit XVI

    Le discours de Ratisbonne est un discours prononcé le 12 Septembre 2006 à l’occasion d’une visite du pape Benoit XVI à l’Université de la même ville, au sein de laquelle il a enseigné pendant presque 20 ans, devant un parterre d’universitaires et d’étudiants de toutes disciplines. Le discours, intitulé « Foi, raison et université – Souvenirs et réflexions » est un exercice de mise en lumière des liens forts unissant la Foi et la Raison, à une époque où un occident déchristianisé aurait tendance à exclure irrémédiablement l’une au profit de l’autre.

    Centré sur cette réflexion, le propos du pape sera décliné autour des rapports entre religions et violences, de la définition de l’identité européenne et du processus de déshellénisation de la pensée chrétienne à l’œuvre depuis la Réforme protestante. Ce texte, que les traditionnalistes considèrent comme la pierre angulaire d’une renaissance de la tradition au sein de l’Eglise Catholique Romaine, a été l’objet de vive polémiques dès sa parution dans les pays musulmans et les pays de tendances atlantistes en raison de passage faisant référence à un éclairage particulier donné à la question de la violence dans la doctrine de l’Islam3et plus fondamentalement car il a été perçu par certaines forces politiques atlantistes4 comme l’expression d’un contre-pouvoir au modèle anglo-saxon dominant, soit comme une tentative d’affirmation claire et forte d’une assise, d’une identité, et donc d’une souveraineté éminemment européenne.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive du Discours de Ratisbonne au format .pdf

     

     

     

    Lire la suite

  • Comment peut-on être païen ? d'Alain de Benoist

    Qu'est-ce que le paganisme ? Comment se situe-t-il par rapport au judéo-christianisme ? Quelle vision du monde donne-t-il ? Quel est notre destin, ou plus simplement, à quoi voulons-nous nous destiner ? A travers Comment peut-on être païen ? 1, Alain de Benoist donne les réponses que l'Européen de tradition antique ou que l'individu se questionnant sur notre héritage recherche.

     

    Structure de l’œuvre: Adoptant une démarche stratifiante, discriminante, Alain de Benoist analyse méthodiquement les différentes sphères de la pensée Européenne ainsi que leurs sources: païenne et/ou chrétienne. Ne cherchant pas à convaincre absolument ses lecteurs, de Benoist rappelle que des deux visions bien souvent antagonistes de l'existence qu'il décrit, l'on pourra préférer celle qui n'a pas sa faveur.

     

     Gwendal Crom, pour le SOCLE

      La critique positive de Comment peut-on être païen ? au format .pdf

     

    Lire la suite

  • La Cité de Dieu, de Saint-Augustin

    La Cité de Dieu (en latin De Civitate Dei contra paganos : La Cité de Dieu contre les païens) est l’œuvre la plus aboutie d'Augustin d'Hippone. Sa rédaction lui prendra 13 ans, de 413 à 426. Elle est composée de vingt-deux livres, embrassant un champ d'études et de réflexions si vaste qu'il est malaisé de définir l’œuvre de manière univoque. Initialement écrite afin de répondre aux interrogations et de calmer l'agitation légitime suscitées par le sac de Rome en 410, elle sort du seul cadre de l'« écrit de circonstances » pour bâtir la matrice doctrinale qui fournira plus tard ses grandes orientations au dogme de l’Église Catholique Romaine. Le traumatisme collectif que représentait la destruction de Rome trouve ici un apaisement dans le sens donné à l'Histoire du monde par Augustin, et dans ses disputations théologiques, philosophiques et morales face aux mœurs romaines (principalement dirigées à l'encontre du culte panthéiste gréco-romain et de ses implications concrètes). Véritable porte d'entrée de la pensée européenne dans la modernité, elle est l’œuvre la plus recopiée du Moyen-âge (avant même la Bible et les Évangiles). La Cité de Dieu aura joué un rôle de socle de réflexions fondamental durant des siècles pour la quasi-totalité des penseurs européens, des théologiens qui succédèrent à Augustin jusqu'aux contemporains et post-modernes tel qu'Heidegger ou Hannah Arendt.

     
    Vous Est ici proposée, ami lecteur, la critique positive de cette œuvre fondamentale. Celle-ci suit le développement effectué par Augustin, livre par livre, et tâche de tirer sa substantifique moelle de chaque réflexion abordée, autant que de mettre en lumière sa place au cœur de la Grande Tradition Européenne.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    Accédez ici à la critique positive complète de La Cité de Dieu au format .pdf