Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

philosophie

  • Æterni Patris, de Léon XIII

    L’encyclique Æterni Patris est datée du 4 août 1879. Pour son contexte historique, on rappellera que l’Europe dessine alors les prémisses de son suicide de la Grande Guerre. Les fiertés nationalistes s’exacerbent partout sur le continent. La sécularisation des us et des lois s’accélère, en particulier en France, où la jeune IIIe République vient d’exclure symboliquement les autorités religieuses du Conseil des Universités. La condition du peuple laborieux est catastrophique, et sera le terreau des nouvelles idéologies socialo-communistes. Germinal sera écrit cinq ans plus tard par Zola, roman témoin de la vie broyée des petites gens.

    Eu égard à sa fonction, l’Eglise entendra naturellement endiguer et combattre les maux de ce qu’elle nommera dans ses textes officiels du Concile de Vatican I les « erreurs modernes ». Elle diagnostique la sécularisation des peuples, le nationalisme fratricide, la prolétarisation des masses et son faux antidote communiste comme les avatars de cette modernité née des évolutions de la pensée européenne des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles.

     

    C’est ainsi dans une volonté d’armer les fidèles d’une pensée explicitement antimoderne que l’encyclique Æterni Patris est envoyée aux clercs. Le pape Léon XIII y invite ces derniers à se tourner vers la seule pensée capable de résister aux assauts du monde contemporain : celle du plus grand des scholastiques, le Docteur Commun et Angélique de l’Eglise Catholique, Saint Thomas d’Aquin.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de Æterni Patris au format .pdf

     

    Lire la suite

  • Méditations du haut des cimes, de Julius Evola

    L’anthologie Méditations du haut des cimes recueille les principaux écrits d’Evola sur la pratique de la montagne et les dimensions métaphysiques de cette dernière. Composée d’une vingtaine de textes regroupés en trois parties : « Doctrine », « Expériences » et « Ascension », ce recueil s’attache à développer divers aspects que nous avons regroupés en cinq parties : le symbolisme de la montagne ; Le rejet des conceptions modernes de la montagne ; La réactivation d’un style de vie conforme aux antiques aryens et romains ; La montagne comme vecteur de lien civilisationnel ; et La vertu des signes chrétiens en montagne.

     

    Ce sont (...) autant de points qui serviront à caractériser la puissance de la pensée évolienne dans un domaine peu connu : celui de la montagne, conférant ainsi à son propos une dimension ontologique non négligeable. On remarquera à cet effet que les éditions Artaud n’ont pas daigné le rééditer dans sa collection « Pensée alpine ». Il était donc de première nécessité de pallier le manquement d’un grand éditeur national : celui d’informer ; Deuxième nécessité ensuite : celle de rendre hommage à celui qui cultiva toute sa vie une mystique de la montagne, au point que ses cendres furent déposées près du Mont Rose, (...) deuxième plus gros massif montagneux d’Europe.

     

    Par Arthur Costa, pour le SOCLE

    La critique positive de Méditations du haut des cimes au format .pdf

     

    Lire la suite

  • L'École d'Athènes, Raphaël (1508-1512)

    L’École d'Athènes, Raphaël, fresque de 7,70 mètres de large exécutée de 1508 à 1512 dans les Chambres du Vatican.

     

    Transposer en peinture le génie de la pensée européenne et rendre un éternel hommage aux hommes qui l'incarnèrent, tel fut le défi relevé par Raphaël. Ouvrant les temps de la Renaissance, cette fresque nous montre que tout mouvement, toute ascension ne se fait que dans la reconnaissance de l’œuvre des pères et des sommets qu'ils atteignirent. Reconnaitre, c'est tout à la fois faire preuve de gratitude à leur égard, se reconnaitre dans leur exemple et réapprendre la Tradition qui nous habite et nous lie. Ce que Raphaël donne enfin à voir, c'est la pluralité et l'unité de leur marche vers la Connaissance et le Beau, définition abrégée de toute sagesse.

     

    Gaspard Valènt, pour le SOCLE

     

    Lire la suite

  • Le Discours de Ratisbonne de Benoit XVI

    Le discours de Ratisbonne est un discours prononcé le 12 Septembre 2006 à l’occasion d’une visite du pape Benoit XVI à l’Université de la même ville, au sein de laquelle il a enseigné pendant presque 20 ans, devant un parterre d’universitaires et d’étudiants de toutes disciplines. Le discours, intitulé « Foi, raison et université – Souvenirs et réflexions » est un exercice de mise en lumière des liens forts unissant la Foi et la Raison, à une époque où un occident déchristianisé aurait tendance à exclure irrémédiablement l’une au profit de l’autre.

    Centré sur cette réflexion, le propos du pape sera décliné autour des rapports entre religions et violences, de la définition de l’identité européenne et du processus de déshellénisation de la pensée chrétienne à l’œuvre depuis la Réforme protestante. Ce texte, que les traditionnalistes considèrent comme la pierre angulaire d’une renaissance de la tradition au sein de l’Eglise Catholique Romaine, a été l’objet de vive polémiques dès sa parution dans les pays musulmans et les pays de tendances atlantistes en raison de passage faisant référence à un éclairage particulier donné à la question de la violence dans la doctrine de l’Islam3et plus fondamentalement car il a été perçu par certaines forces politiques atlantistes4 comme l’expression d’un contre-pouvoir au modèle anglo-saxon dominant, soit comme une tentative d’affirmation claire et forte d’une assise, d’une identité, et donc d’une souveraineté éminemment européenne.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive du Discours de Ratisbonne au format .pdf

     

     

     

    Lire la suite

  • La Cité de Dieu, de Saint-Augustin

    La Cité de Dieu (en latin De Civitate Dei contra paganos : La Cité de Dieu contre les païens) est l’œuvre la plus aboutie d'Augustin d'Hippone. Sa rédaction lui prendra 13 ans, de 413 à 426. Elle est composée de vingt-deux livres, embrassant un champ d'études et de réflexions si vaste qu'il est malaisé de définir l’œuvre de manière univoque. Initialement écrite afin de répondre aux interrogations et de calmer l'agitation légitime suscitées par le sac de Rome en 410, elle sort du seul cadre de l'« écrit de circonstances » pour bâtir la matrice doctrinale qui fournira plus tard ses grandes orientations au dogme de l’Église Catholique Romaine. Le traumatisme collectif que représentait la destruction de Rome trouve ici un apaisement dans le sens donné à l'Histoire du monde par Augustin, et dans ses disputations théologiques, philosophiques et morales face aux mœurs romaines (principalement dirigées à l'encontre du culte panthéiste gréco-romain et de ses implications concrètes). Véritable porte d'entrée de la pensée européenne dans la modernité, elle est l’œuvre la plus recopiée du Moyen-âge (avant même la Bible et les Évangiles). La Cité de Dieu aura joué un rôle de socle de réflexions fondamental durant des siècles pour la quasi-totalité des penseurs européens, des théologiens qui succédèrent à Augustin jusqu'aux contemporains et post-modernes tel qu'Heidegger ou Hannah Arendt.

     
    Vous Est ici proposée, ami lecteur, la critique positive de cette œuvre fondamentale. Celle-ci suit le développement effectué par Augustin, livre par livre, et tâche de tirer sa substantifique moelle de chaque réflexion abordée, autant que de mettre en lumière sa place au cœur de la Grande Tradition Européenne.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    Accédez ici à la critique positive complète de La Cité de Dieu au format .pdf