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nationalisme

  • Pour une critique positive

    Pour une critique positive est une œuvre singulière dans la bibliographie de Dominique Venner. Singulière car c’est un texte du Venner combattant politique avant qu’il ne devienne l’historien méditatif que nous connaîtrons par la suite, singulière par ses conditions de rédaction (en prison où l’opposition radicale de Dominique Venner au général De Gaulle l’avait mené), singulière car Venner finira par ne plus reconnaitre cet écrit de jeunesse, singulière enfin parce qu’en faisant ainsi, Venner allait laisser Pour une critique positive acquérir une vie propre et devenir le Que faire de la mouvance nationaliste.

     

    Structure de l'oeuvre: Pour une critique positive est de ces manuscrits qui n’ont été écrits par personne. L’histoire retient parfois un nom, les textes qu’ils contiennent sont pleins de promesses comme d’avertissements et ils gardent une incroyable actualité quelle que soit l’époque à laquelle ils sont lus. Et si ce sont les textes les plus anciens qui sont les plus prophétiques alors cette règle s’applique parfaitement pour ceux de Venner. Si Pour une critique positive présente cette dimension, c’est qu’il cherche, non pas à faire table rase du passé, mais à mettre fin aux erreurs qui y cantonne le camp nationaliste. Il s’agit de sortir des archaïsmes et de la nostalgie pour rentrer dans une véritable dynamique révolutionnaire. Pour ce faire, l’ouvrage procède comme suit. 1) Mettre à jour ce (et ceux) qui sape(nt) l’avènement d’une révolution nationaliste ; 2) Montrer que cette révolution ne peut se faire sans l’élaboration d’une véritable doctrine nationaliste ; 3) Décrire quelle société cette révolution nationaliste mettra alors en place ; 4) Décrire les moyens par lesquels il faudra mener cette révolution.

     

    Gwendal Crom pour le SOCLE

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  • Les Déracinés, de Maurice Barrès

    Quand le traditionaliste séduit par la pensée royaliste a suffisamment parcouru l'œuvre de l'incontournable Charles Maurras, son arrêt suivant se situe généralement sur les sentiers du tout aussi grand Maurice Barrès. Présentons-le en quelques lignes hautes en couleur, pour les non-initiés : Barrès est un écrivain et homme politique français né en 1862, qualifiable de pendant mélancolique de Maurras, et autre figure de proue du nationalisme traditionaliste français. Orateur virulent, funestement antidreyfusard, boulangiste convaincu, nationaliste attaché un temps aux idées socialistes, ennemi absolu du marché absolu, figure fluctuante d'un patriotisme se cherchant un peu, tanguant entre la Ligue des Patriotes de Paul Déroulède (antiparlementaire et nationaliste) et le royalisme positif de son ami Maurras, dont il se distinguait par un rapport aux idées politiques bien plus distancié. Il  ne cèdera jamais au monarchisme, ni au républicanisme, ni à aucun autre dogme que celui de la terre et du sang. Tout en tenant à l'"équilibre du Moi" en ces temps où moult idéologies veulent transformer la personne en individu, l'homme donne une importance capitale au respect de ce qui a précédé, les ancêtres et leur héritage, et à ce qui transcende les êtres, le sacré. "Nous sommes les instants d'une chose immortelle", dira-t-il vers la fin de sa vie.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

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  • Romantisme et révolution, de Charles Maurras

    Romantisme et Révolution est un livre de Charles Maurras publié en 1922 et réunissant L'Avenir de l'Intelligence et Trois idées politiques. L'acquisition de ce livre n'a pas été des plus simples, comme souvent, hélas, avec cet immense théoricien de la monarchie, dont on trouve, au mieux, le dixième de l'œuvre sur un site pourtant fourni comme Amazon – on regrettera, au passage, que l'Action Française ne se soit pas encore chargée d'une réédition de son œuvre. La copie que nous nous sommes procurés, imprimée aux USA et dénuée d'éditeur, est présentée sur sa couverture comme une "édition définitive" comprenant d'autres essais intitulés Auguste Comte, Le Romantisme féminin, Mademoiselle Monk, et L'Invocation à Minerve. Nous ne nous pencherons pas sur ces derniers pour deux raisons : d'abord parce que le premier, véritable ode à Auguste Comte, nous est d'un intérêt très limité, le positivisme constituant à notre sens une faille énorme dans la pensée maurrassienne (nous y consacrerons éventuellement un texte dans un futur proche) ; ensuite parce qu'en comparaison de L'Avenir de l'Intelligence, les trois suivants sont, somme toute, assez mineurs.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

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  • Lettres des Jeux Olympiques, de Charles Maurras

    Le 6 avril 1896, les premiers jeux olympiques de l'ère moderne s'ouvrent à Athènes sous le patronage du baron Pierre de Coubertin – l'Empereur Théodose 1er avait interdit les jeux en 393 dans le cadre de sa politique antipaïenne inspirée par l'évêque de Milan. Le futur grand penseur du royalisme français Charles Maurras, alors critique reconnu âgé de vingt-huit ans, est envoyé par le journal La Gazette de France pour couvrir cet événement historique. Insatiable esprit littéraire, il rédige ses articles sous la forme de six lettres. Révisées parfois considérablement, elles constitueront, en 1901, l'essentiel du premier livre d'Anthinéa, avant d'être de nouveau remaniées par la suite. Lettres des Jeux Olympiques, publié chez Flammarion dans une édition avec dossier, propose ces lettres dans leur forme originelle, publiées entre le 15 et le 22 avril 1896.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

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