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identité européenne

  • La crise de l'Esprit, de Paul Valéry

    La Crise de l’Esprit est ce qu’on peut appeler un coup de Sang. Valéry, à l’instar des autres intellectuels de son temps, a été frappé de constater que l’Europe amorçait son suicide.

    Coup de sang de 1919, initialement paru sous forme de deux lettres ouvertes dans la revue londonienne The Athenaeum, puis un peu plus tard la même année en français dans la NRF sous le nom qu’on lui retient aujourd’hui : La Crise de l’Esprit. Le texte suivant, au titre sobre et percutant, L’Européen, apparaît indissociable du premier. Il correspond aux lignes d’une conférence donnée à l’Université polytechnique de Zürich le 15 novembre 1922 par Valéry, sur le thème de l’identité européenne. Si La Crise de l’Esprit était le cri – à chaud – d’un intellectuel profondément choqué par les récents événements majeurs, L’Européen semble en être le prolongement analytique, ouvrant une réflexion avec un recul de 3 années sur la tragédie de la guerre.

     

    Viens dès le titre la première interrogation du lecteur : De quel esprit parle-t-on là ? L’Esprit Européen, bien naturellement. Deux grandes ambitions dans ces lignes de Valéry peuvent alors se distinguer : la première est d’ouvrir le débat, et une tentative de répondre à ces questions : Comment une telle catastrophe a-t-elle pu se produire ? Comment en est-on arrivé à ce qu’il convient de qualifier de suicide ? Et une fois la guerre finie, de quoi la Crise est-elle le nom ? La seconde – plus académique – est une tentative de définition de notre identité. Ou sous forme interrogative : Qu’est-ce que l’Europe ? Qui appelle-t-on Européen ?

     

    Arrêtons nous donc ici naturellement en deux temps, suivant les ambitions de l’auteur.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de La Crise de L'Esprit au format .pdf

     

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  • Pour un Etat Européen, Interview de Gérard Dussouy

    A l'occasion de la sortie prochaine d'une critique positive de Contre l'Europe de Bruxelles, Fonder un État européen, nous avons interviewé son auteur le professeur Gérard Dussouy. Partisan d'un État européen supranational, Gérard Dussouy revient pour le SOCLE sur les raisons qui le poussent à appeler au dépassement de l’État-nation tel que nous le connaissons aujourd'hui. C'est également l'occasion pour lui de nous livrer son analyse de l'actualité géopolitique (TAFTA, crise ukrainienne) et de rappeler, comme Dominique Venner qui a réalisé la préface de son ouvrage, que le destin des Européens se joue ici et maintenant.

     

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  • Histoire et Tradition des Européens, de Dominique Venner

    Dominique Venner nous dit dans le chapitre 1 : « Qu'est-ce que notre tradition ? Les Européens portent-ils des principes de régénération et de renaissance ? Est-il possible de rester soi-même en dépit de la confusion ambiante ? Telles sont les interrogations qui animent ce livre ». On ne saurait mieux résumer ici l'ambition de Histoire et tradition des Européens, 30 000 d'identité 1 que Dominique Venner traduit par « une métaphysique de l'histoire, une recherche des valeurs qu'elle révèle ».

     

    Structure de l’œuvre : Ce livre suit selon Venner une « spirale logique » et non une progression linéaire. L'axe de rotation qui s'en dégage constitue les valeurs européennes dont la permanence dans le temps permettra au lecteur, au gré des pages, de converger vers elles.

     

    Gwendal Crom, pour le SOCLE

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  • Le Discours de Ratisbonne de Benoit XVI

    Le discours de Ratisbonne est un discours prononcé le 12 Septembre 2006 à l’occasion d’une visite du pape Benoit XVI à l’Université de la même ville, au sein de laquelle il a enseigné pendant presque 20 ans, devant un parterre d’universitaires et d’étudiants de toutes disciplines. Le discours, intitulé « Foi, raison et université – Souvenirs et réflexions » est un exercice de mise en lumière des liens forts unissant la Foi et la Raison, à une époque où un occident déchristianisé aurait tendance à exclure irrémédiablement l’une au profit de l’autre.

    Centré sur cette réflexion, le propos du pape sera décliné autour des rapports entre religions et violences, de la définition de l’identité européenne et du processus de déshellénisation de la pensée chrétienne à l’œuvre depuis la Réforme protestante. Ce texte, que les traditionnalistes considèrent comme la pierre angulaire d’une renaissance de la tradition au sein de l’Eglise Catholique Romaine, a été l’objet de vive polémiques dès sa parution dans les pays musulmans et les pays de tendances atlantistes en raison de passage faisant référence à un éclairage particulier donné à la question de la violence dans la doctrine de l’Islam3et plus fondamentalement car il a été perçu par certaines forces politiques atlantistes4 comme l’expression d’un contre-pouvoir au modèle anglo-saxon dominant, soit comme une tentative d’affirmation claire et forte d’une assise, d’une identité, et donc d’une souveraineté éminemment européenne.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive du Discours de Ratisbonne au format .pdf

     

     

     

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  • Comment peut-on être païen ? d'Alain de Benoist

    Qu'est-ce que le paganisme ? Comment se situe-t-il par rapport au judéo-christianisme ? Quelle vision du monde donne-t-il ? Quel est notre destin, ou plus simplement, à quoi voulons-nous nous destiner ? A travers Comment peut-on être païen ? 1, Alain de Benoist donne les réponses que l'Européen de tradition antique ou que l'individu se questionnant sur notre héritage recherche.

     

    Structure de l’œuvre: Adoptant une démarche stratifiante, discriminante, Alain de Benoist analyse méthodiquement les différentes sphères de la pensée Européenne ainsi que leurs sources: païenne et/ou chrétienne. Ne cherchant pas à convaincre absolument ses lecteurs, de Benoist rappelle que des deux visions bien souvent antagonistes de l'existence qu'il décrit, l'on pourra préférer celle qui n'a pas sa faveur.

     

     Gwendal Crom, pour le SOCLE

      La critique positive de Comment peut-on être païen ? au format .pdf

     

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