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Le Barzhaz Breizh (Bardit de Bretagne) est une compilation de chants épiques, populaires et religieux du peuple de Basse-Bretagne, c'est-à-dire de la moitié ouest de la péninsule armoricaine, où la langue celtique bretonne s'est établie et conservée. Ce recueil a eu un rôle majeur dans la renaissance de l'identité bretonne, et est donc une source d'inspiration forte pour tous ceux qui agissent en faveur du réveil de la conscience européenne.
Revenir à la Nation est un essai politique qui met en évidence la nécessité pour les peuples européens de se réapproprier la fierté culturelle et civilisationnelle absolument nécessaire à leur survie1. Celle-ci apparait impossible sans un minimum de ce que l’auteur appelle un « égoïsme sacré ». Faisant le lien avec Lévi-Strauss, Harouel affirme que la subsistance d’un groupe humain passe par l’ « amour particulier », en opposition avec l’ « amour universel » issu de la doctrine chrétienne dévoyée. Il démontre ainsi en quoi l’Etat-Nation demeure toujours actuellement pour les peuples européens le cadre privilégié au sein duquel cet « amour particulier » doit faire loi.
L’essai est structuré en trois parties : Une première qui analyse en quoi les Nations, qui ont su durant plus de 1500 ans coexister de façon admirable et synergique avec le christianisme, sont actuellement victimes des idéologies postchrétiennes, de la « tyrannie de l’Universel » ; Une deuxième partie dans laquelle il traite de l’origine du concept d’Etat-Nation européen qui réside dans la notion de peuple élu et dans le système politico-juridique du royaume d’Israël ; Une troisième qui expose la nécessité d’un renouveau de l’application de ce système d’Etat-Nation pour les nations européennes et précise les différentes modalités de ce renouveau : application de l’« amour particulier », recentrage de l’Etat sur la Nation en s’inspirant du modèle israélien, destruction de l’Union Européenne, arrêt et refoulement de l’immigration de peuplement.
Professeur émérite à l’université de Bordeaux, Gérard Dussouy est un géopoliticien agrégé de géographie et docteur en économie. Parmi ses ouvrages, on retiendra son Traité de relations internationales1 en trois tomes. Européiste convaincu, c’est-à-dire fervent défenseur de la constitution d’un véritable Etat européen, Dussouy fournit avec Contre l’Europe de Bruxelles, Fonder un État européen 2 une synthèse efficace de l’absolue nécessité de cette idée.
Structure de l’œuvre : L’ouvrage est divisé en cinq parties. Sont d’abord analysées les menaces internes à l’Europe (démographiques avec le vieillissement des populations européennes et l’immigration de masse, et économico-industrielles par la désindustrialisation et l’endettement des États: chapitre I). Gérard Dussouy aborde ensuite les menaces externes, c’est-à-dire relevant de l’actuelle reconfiguration géopolitique internationale (chapitre II). Il montre alors que le centre de gravité économique mondial se déplace inexorablement de l’Occident (Europe + États-Unis) vers le Pacifique-Nord (dominé par les super-États (sub)continentaux comme les États-Unis et la Chine qui finiront par être rejoints par l’Inde, le Brésil et la Russie entre autres). Et à ces menaces d’ordre continental (internes comme externes), on ne pourra apporter qu’une réponse continentale. De fait, à la puissance de ces États (sub)continentaux, on ne pourra opposer qu’un État d’échelle continentale également, un État européen. Cette nécessité implique dès lors de démontrer en quoi l’actuelle Union Européenne n’est pas cet État (chapitre III) et la forme qu’il devrait prendre s’il était véritablement porté par les indissociables notions de puissance et de souveraineté (chapitre IV). Les conditions qui permettront la fondation de cet authentique État européen sont enfin abordées dans le chapitre V (émergence d’un noyau dur pro-européen et choc systémique par la convergence des catastrophes qui aboutira à une prise de conscience généralisée des Européens).
L'Homme qui savait la langue des serpents est un roman estonien d'Andrus Kivirähk paru en 2007 et traduit en français en 2013. Empruntant à la fois à la satire sociale d'inspiration russe, au roman d'apprentissage allemand, aux sagas scandinaves et aux contes estoniens, c'est déjà une œuvre culte dans son pays d'origine, entres autres pour ses personnages hauts en couleurs, son style, et son humour à la fois grinçant et bon enfant. Ainsi, tout en restant d'une profondeur vertigineuse quand on a le recul nécessaire, la lecture est accessible dès l'âge de 12 ou 15 ans.
Race et Histoire est un livre de l'anthropologue, ethnologue et philosophe Claude Lévi-Strauss, publié en 1952. Au départ connu uniquement des cercles de la sociologie de l'époque, il est actuellement l'un des traités les plus célèbres de l'auteur. Sa lecture et son analyse, ayant connu leurs heures de gloire dans les années 70-80, tendent actuellement à être refrénées par les corps intellectuels et enseignants des grandes institutions de sciences politiques, faute à son contenu jugé paradoxalement trop polémique. En véritable scientifique, Lévi-Strauss analyse ici les rapports complexes et intimes existants entre cultures, identités, et races, posant les bases de ce qui représente à ce jour le regard le plus puissant de l'ethnologie moderne, de l'anthropologie, et plus généralement de la vie et de la mort des civilisations2.
C’est en 1952, alors que l’UNESCO publiait une série de brochures consacrées au « problème du racisme dans le monde », que Claude Lévi-Strauss avait été démarché afin de commenter celles-ci. De là naquit l’essai critique Race et Histoire, recueil de réflexions quant aux notions d’identité, de race et de culture3. L’œuvre, si elle se veut initialement une réponse aux assertions soulevées dans les brochures antiracistes de l’UNESCO, dépasse de très loin le cadre du simple commentaire critique, devenant un essai d’ethnologie et de sciences politiques à part entière, et dont la profondeur de réflexion le rend intemporel.
Il ne fait aucun doute que la méfiance des institutions à l'égard de l’essai, touchant au véritable enjeu du XXIe siècle et aux réflexions qui sont les nôtres, mérite de s'y arrêter.