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esthétique

  • L’Esthétique de la vie, de William Morris

      L'Esthétique de la vie est un discours prononcé par William Morris (1) devant la Society of Art and School of Design de Birmingham en 1896, quelques mois avant sa mort à l'âge de soixante-deux ans. Il fut imprimé la même année dans le journal La Société nouvelle, accompagné de cette citation de Juvénal, dénonciatrice d'une précédente décadence : « Propter vitam vivendi perdere causas », soit « Pour vivre, perdre la raison de vivre. » (2)

    Annonciatrice des malheurs allant s'abattre sur l'Europe avec son industrialisation, L'Esthétique de la vie est l'occasion pour nous de revenir sur un siècle de chute dont le versant historique fut si bien décrit par Dominique Venner dans Le Siècle de 1914. Ici, et en compagnie de William Morris, nous contemplerons désolés la destruction de nos environnements, spirituel comme naturel, les deux étant indéfectiblement liés ainsi que le titre de l'ouvrage, L'Esthétique de la vie, nous le rappelle. Mais la désolation et les pleurs n'ont qu'un temps nous enseigne Athéna, déesse de la guerre et des artisans. Plus que jamais, notre esthétique doit être un combat.

     

    Par Gaspard Valènt, pour le SOCLE

     

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  • La Grande Falsification ou l'art contemporain, de Jean-Louis Harouel

    Qui ne s’est jamais lamenté, chez les esprits encore assez éclairés pour l’entrevoir, devant la laideur généralisée mise au pinacle sous le nom d’art contemporain ? Qui n’a pas soupiré de dédain et de désintérêt en balayant du regard ce que les réactionnaires appelleraient volontiers un « canul’art », ou de l’Art « Comptant-pour-rien » ? Si l’on reste loin des sirènes de la police de la pensée de notre temps le constat est limpide, clair, et ne devrait pas être sujet à polémique : le « tree » de Paul Mac Carthy aux allures de Plug Anal géant, les baudruches versaillaises de Jeff Koons ou les colonnes de béton géométriques du psychorigide Buren entretiennent un rapport à l’esthétique qui n’a plus rien à voir avec celui des œuvres de Michel-Ange et du Caravage.

     

    Néanmoins une question reste en suspens.

     

    Si fait est établi du néant artistique actuel, que peut-on dire du processus de néantisation qui l’a engendré ? En d’autres termes : comment, après les maîtres d’hier, la civilisation occidentale a-t-elle pu accoucher des « créateurs » et des « plasticiens » d’aujourd’hui ?

     

    La Grande Falsification ou l’art Contemporain est un pamphlet politico-esthétique dans lequel son auteur, Jean-Louis Harouel, démonte la supercherie maintenant séculaire de l’art contemporain, héritière de la modernité artistique dite d’avant-garde, et évoque les voies de salut artistique envisageables pour la civilisation occidentale. Son analyse est découpée en trois grandes parties, correspondantes aux différentes crises qui ont frappé l’Art académique millénaire européen : une crise technique, une crise philosophico-esthétique, et enfin une crise politico-financière. Le travail de l’auteur, puissant et direct, apparait salutaire à l’heure où les peuples européens ressentent un cruel besoin de réenchanter leur monde et leur horizon esthétique.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de La Grande Falsification ou l'art contemporain au format .pdf

     

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  • La Grande pitié des églises de France, de Maurice Barrès

    "C'est l'heure d'achever la réconciliation des dieux vaincus et des saints. Je sens leur parenté ; elle dérive pour moi de tant de siècles passés aux mêmes lieux, et je crois qu'ils peuvent aujourd'hui s'entraider. Un peuple a dans l'âme un sanctuaire qu'il tend sans cesse à restaurer. Je veux sauver les sources pures, les profondes forêts, à la suite des églises. Et pour maintenir la spiritualité de la race, je demande une alliance du sentiment religieux catholique avec de l'esprit de la terre. [...] Eglises du village, nature française, profondes forêts, sources vives, étang au fond des bois, comme tout cela sonne harmonieusement ensemble ! Puissions-nous pieusement recueillir ces parcelles agissantes, organiser nos rapports avec ces vérités de brouillard, assister au retour des pauvres dieux locaux dans l'arche du divin, à leur purification et à leur salut ; puissions-nous les réconcilier avec Celui qui préside notre civilisation et créer en nous la plus riche unité contre les grossiers destructeurs". (Maurice Barrès, La Grande pitié des églises de France, 1914)

     

    Gaspard Valènt, pour le SOCLE

    La critique positive de La Grande pitié des église de France au format .pdf

     

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