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démocratie

  • De Republica, de Cicéron

    Un des objets du Socle est d’explorer les pistes de résolutions conservatrices aux grandes crises que traverse actuellement la civilisation européenne. Parce qu’il existe peu de notions aussi mal comprises que le conservatisme, c’est à ce dernier que l’auteur de ces lignes a consacré ses trois précédentes critiques positives, en s’arrêtant sur De l’urgence d’être conservateur, de Roger Scruton, Conservateurs, soyez fiers !, de Guillaume Perrault, et Qu’est-ce que le conservatisme ?, de Jean-Philippe Vincent. Trois lectures passionnantes que le conservatisme méritait amplement, mais il était temps de passer à autre chose, du moins pour le moment. À quoi ? Ces dernières années, la section Libre pensée du Socle a également abordé la question de la monarchie (notamment à travers le royalisme de Maurras) et celle de l’aristocratie (avec Vladimir Volkoff). Et la question demeurait : comment harmoniser ces deux concepts, beaux mais datés, avec ce que nous a apporté de positif la « modernité », comme l’État de droit ? N’avons-nous pas parlé de pistes de résolutions ? Cela tombe bien : Vincent, vers la fin de son ouvrage, propose au conservateur de remonter le temps pour s’arrêter sur la pensée de Cicéron, et notamment son « régime mixte ».

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive du De Republica au format .pdf

     

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  • Pourquoi je serais plutôt aristocrate, de Vladimir Volkoff

    Vladimir Volkoff est un écrivain français d'origine russe qui a officié en France durant la seconde moitié du vingtième siècle jusqu'à sa mort, en 2005. Le grand public le connait essentiellement pour ses romans fantastiques et policiers, dont certains lui ont valu le prix Jules-Verne en 63, le Grand Prix du roman de l'Académie française en 82, et le Grand Prix Jean Giono en 1995 : une bien belle carrière. Mais avec Volkoff, patronyme signifiant littéralement « fils de loup », il faut se figurer un bonhomme un peu excentrique, qui écrivait sous des pseudonymes comme Lieutenant X et Rholf Barbare, et fréquentait assidûment les cercles royalistes. C’est cette affinité qui a placé l’auteur de ces lignes dans son sillage, plus exactement les fréquentes références dont il bénéficie dans les ouvrages sur le royalisme – vous trouverez par exemple des citations de lui dans nos critiques positives du Royalisme en questions, d'Yves-Marie Adeline, et de La Monarchie Aujourd'hui, de Pierre Pujo. Car sur ce terrain, l'homme n’était pas un indécis, mais un royaliste convaincu. Sa famille, d'origine tatare, servit les Tsars d'Ivan le Terrible jusqu'au dernier. Disons sobrement que ça forge.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

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  • Au-delà des Droits de l'Homme, d'Alain de Benoist

    Alain de Benoist est un philosophe et journaliste français, ainsi qu'une figure de la Nouvelle Droite, courant de pensée national-européen lié au Groupement de Recherche et d'Études pour la Civilisation Européenne (GRECE), qu'il a cofondé en 1969. On lui doit un nombre incalculable d'essais comme L'Empirisme logique, Les Idées à l'endroit, Comment peut-on être païen ? (dont une critique positive est disponible sur ce site), et très récemment Le Traité transatlantique et autres menaces. Au sein du Socle, réunion d'Européens attachés aux traditions de leurs pères, le libéralisme, doctrine émancipatrice et donc intrinsèquement opposée au traditionalisme, n'est pas exactement en odeur de sainteté. Un des premiers textes rédigés pour le Socle traitait de L'Empire du Moindre Mal, brillant réquisitoire contre le libéralisme par le grand penseur de gauche Jean-Claude Michéa. Malgré toute la bonne volonté de son auteur, ledit texte n'avait hélas pas été accepté car il ne collait pas à la ligne éditoriale du Socle, alors en pleine ébauche : plutôt qu'une critique positive, c'était une descente en flammes d'un modèle honni. Alain De Benoist a publié en 2016 Au-delà des Droits de l'Homme, charge aussi subtilement virulente que surprenante dans ses propositions contre ce qui est, avant tout, un dogme d'essence profondément libérale. Mais il y a critique et critique ! Pour le philosophe allemand Carl Schmitt, on se définit par son ennemi. Il peut être un facteur d'aliénation… ou d'émancipation, de la même façon qu'une critique peut être négative… ou positive, selon le talent de l'auteur – et son humeur. En dépit de sa qualité de charge, Au-delà des Droits de l'Homme s'impose en plusieurs endroits une dose d'apologie, pour que le lecteur n'ait pas que du négatif à se mettre sous la dent, et nous nous sommes efforcés de synthétiser cette partie le plus fidèlement possible. Après tout, le sous-titre de l'essai est bien « pour défendre les libertés »… 

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

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