Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

christianisme

  • Le Christianisme en Procès, de Manfred Lütz

    La vulgate (sans mauvais jeu de mots) actuelle est un peu trop rebattue  : le christianisme, et particulièrement le catholicisme, serait une religion « réactionnaire », possédant une « institution blanche raciste », voire même clairement liée aujourd’hui avec « l’idéologie fasciste » si on s’y penche un peu. Voilà ce que les moralisateurs médiatiques donnent en pâture à la plèbe européenne occidentale. Un traditionnaliste attentif y verra le travail de sape dont le libéralisme mondialiste a besoin. Sape des fondations des structures traditionnelles civilisationnelles millénaires, et en premier lieu de celles de l’Eglise, afin de mieux faire progresser l’individu vers son indétermination totale.

     

    Paru en 2019, l’ouvrage Le christianisme en procès, sous-titré Lumière sur 2000 ans d'histoire et de controverses, affiche dès l’introduction un propos clair : « s’attaquer sans préjugés à l’histoire du christianisme et à ses scandales à l’aide du scalpel de la science ».

    Il se veut une compilation résolument universitaire et scientifique de ce qu’il est possible de dire « à date » sur les moments polémiques de l’histoire chrétienne. Il puise une grande partie de ses sources dans l’immense ouvrage d’Arnold Angenendt, Toleranz und Gewalt, « Tolérance et Violence », qui abordait déjà l’Histoire du christianisme par le prisme de ses scandales, et s’est appuyé sur l’expertise de professeurs d’histoire contemporaine, de l’Histoire de l’Eglise et de théologiens afin d’affiner ou de revoir ses conclusions.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de Le Christianisme en Procès au format .pdf

     

     

    Lire la suite

  • 12 Rules for Life, de Jordan B. Peterson

    Jordan B. Peterson est un psychologue et universitaire canadien dont les domaines de recherche vont de la mythologie à l'idéologie, en passant par la psychopharmacologie et la métaphysique. À l'automne 2016, ce monsieur respectable mais également sans histoire s'est vu poussé dans ses derniers retranchements éthiques par des militants trans hystériques qui cherchaient à lui imposer publiquement, au nom de la « tolérance », l'emploi de pronoms qu'ils s'étaient attribués arbitrairement. L'altercation s'est produite devant l'université de Toronto, dans le contexte du débat houleux sur la loi C-16, qui prévoyait de criminaliser tout refus d'employer les pronoms fantaisistes de transsexuels mal lunés au nom du principe encore plus toxique de non-discrimination (loi liberticide passée depuis, le Canada de Justine Trudeau étant un enfer en préparation). Une vidéo de l'altercation entre « JBP » et les militants a été diffusée sur YouTube peu de temps après, sans doute dans le but de lui attirer des ennuis, voire de le faire renvoyer de l’université de Toronto. Résultat : en quelques mois, sa chaîne YouTube est passée d'une dizaine de milliers d'abonnés à cinq cents milles (pour atteindre aujourd'hui le million trois cents mille) ; et cette affaire, qui a effectivement failli lui coûter sa place tant ses collègues étaient des monstres de camaraderie face à l'adversité, en a fait une sorte de héraut de la droite conservatrice – malgré lui, faut-il préciser, puisqu’il s'était jusqu’alors tenu à l’écart de la politique.

    Avertissement au lecteur : à l'heure où nous publions, 12 Rules for Life n'est pas encore édité en France, et le texte que vous lisez est probablement la première critique du livre rédigée dans la langue de Molière.

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive de 12 Rules for Life au format .pdf

     

    Lire la suite

  • La crise de l'Esprit, de Paul Valéry

    La Crise de l’Esprit est ce qu’on peut appeler un coup de Sang. Valéry, à l’instar des autres intellectuels de son temps, a été frappé de constater que l’Europe amorçait son suicide.

    Coup de sang de 1919, initialement paru sous forme de deux lettres ouvertes dans la revue londonienne The Athenaeum, puis un peu plus tard la même année en français dans la NRF sous le nom qu’on lui retient aujourd’hui : La Crise de l’Esprit. Le texte suivant, au titre sobre et percutant, L’Européen, apparaît indissociable du premier. Il correspond aux lignes d’une conférence donnée à l’Université polytechnique de Zürich le 15 novembre 1922 par Valéry, sur le thème de l’identité européenne. Si La Crise de l’Esprit était le cri – à chaud – d’un intellectuel profondément choqué par les récents événements majeurs, L’Européen semble en être le prolongement analytique, ouvrant une réflexion avec un recul de 3 années sur la tragédie de la guerre.

     

    Viens dès le titre la première interrogation du lecteur : De quel esprit parle-t-on là ? L’Esprit Européen, bien naturellement. Deux grandes ambitions dans ces lignes de Valéry peuvent alors se distinguer : la première est d’ouvrir le débat, et une tentative de répondre à ces questions : Comment une telle catastrophe a-t-elle pu se produire ? Comment en est-on arrivé à ce qu’il convient de qualifier de suicide ? Et une fois la guerre finie, de quoi la Crise est-elle le nom ? La seconde – plus académique – est une tentative de définition de notre identité. Ou sous forme interrogative : Qu’est-ce que l’Europe ? Qui appelle-t-on Européen ?

     

    Arrêtons nous donc ici naturellement en deux temps, suivant les ambitions de l’auteur.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de La Crise de L'Esprit au format .pdf

     

    Lire la suite

  • L’Homme Eternel, de Gilbert Keith Chesterton

    S’il est des œuvres immenses, inspirées, qui par leur poésie et leur profondeur peuvent attiser la foi même chez le plus acerbe des athées, L’Homme Eternel (The Everlasting Man dans sa version originale) de G.K. Chesterton pourrait assurément être la première. Initialement conçue par l’auteur comme une réponse à la vision de l’histoire progressiste et relativiste de The Outline of History (1920) de son contradicteur et ami H.G. Wells, l’œuvre transforme cet imposant prétexte en l’illustration de la grande aventure de l’humanité et du sens catholique de l’histoire.

    Formellement, L’Homme Eternel est découpé en deux parties : la première s’attache à la description et à l’analyse de l’épopée païenne des hommes, là où la seconde ouvre naturellement sur sa suite chronologique, l’histoire de ces-derniers au lendemain de la révolution que fut l’avènement du Christ.

    Encensé dès sa parution par les plus grands contemporains de son auteur, dont George Orwell, Ernest Hemingway, H.G. Wells et J.R.R. Tolkien, c’est indubitablement C.S. Lewis qui restera le plus marqué par l’ouvrage. Ce-dernier, pourtant athée militant depuis ses jeunes années, se convertit après la lecture de L’Homme Eternel, comme frappé par le Divin. Il décrivit plus tard dans ses correspondances l’œuvre comme « la meilleure défense populaire du christianisme » qu’il connaissait. Dans la volonté du SOCLE de définir les fondements de la grande Tradition européenne et ce qu’elle a donné de plus grand, il n’était désormais plus possible de passer à côté de ce monument de l’apologétique chrétienne du début  XXe.

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de L'Homme Eternel au format .pdf

     

    Lire la suite

  • Au-delà des Droits de l'Homme, d'Alain de Benoist

    Alain de Benoist est un philosophe et journaliste français, ainsi qu'une figure de la Nouvelle Droite, courant de pensée national-européen lié au Groupement de Recherche et d'Études pour la Civilisation Européenne (GRECE), qu'il a cofondé en 1969. On lui doit un nombre incalculable d'essais comme L'Empirisme logique, Les Idées à l'endroit, Comment peut-on être païen ? (dont une critique positive est disponible sur ce site), et très récemment Le Traité transatlantique et autres menaces. Au sein du Socle, réunion d'Européens attachés aux traditions de leurs pères, le libéralisme, doctrine émancipatrice et donc intrinsèquement opposée au traditionalisme, n'est pas exactement en odeur de sainteté. Un des premiers textes rédigés pour le Socle traitait de L'Empire du Moindre Mal, brillant réquisitoire contre le libéralisme par le grand penseur de gauche Jean-Claude Michéa. Malgré toute la bonne volonté de son auteur, ledit texte n'avait hélas pas été accepté car il ne collait pas à la ligne éditoriale du Socle, alors en pleine ébauche : plutôt qu'une critique positive, c'était une descente en flammes d'un modèle honni. Alain De Benoist a publié en 2016 Au-delà des Droits de l'Homme, charge aussi subtilement virulente que surprenante dans ses propositions contre ce qui est, avant tout, un dogme d'essence profondément libérale. Mais il y a critique et critique ! Pour le philosophe allemand Carl Schmitt, on se définit par son ennemi. Il peut être un facteur d'aliénation… ou d'émancipation, de la même façon qu'une critique peut être négative… ou positive, selon le talent de l'auteur – et son humeur. En dépit de sa qualité de charge, Au-delà des Droits de l'Homme s'impose en plusieurs endroits une dose d'apologie, pour que le lecteur n'ait pas que du négatif à se mettre sous la dent, et nous nous sommes efforcés de synthétiser cette partie le plus fidèlement possible. Après tout, le sous-titre de l'essai est bien « pour défendre les libertés »… 

     

    Félix Croissant, pour le SOCLE

    La critique positive d'Au-delà des Droits de l'Homme au format .pdf

     

    Lire la suite