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LE SOCLE - Page 4

  • De Architectura, de Vitruve

    "Aucune [des parties des ouvrages des Grecs] ne représente une chose impropre : toutes sont fondées sur la Nature, dont jamais ils ne s'écartent ; jamais ils n'ont approuvé ce dont la raison et la vérité ne pouvait soutenir l'explication. C'est d'après ces principes qu'ils ont établi pour chaque ordre les proportions qu'ils nous ont laissé."

     

    Marcus Vitruvius Pollion, dit Vitruve, est l'auteur du plus ancien traité d'architecture nous étant parvenu. Architecte lui-même et partisan du classicisme le plus pur, il devint, à partir de la Renaissance, la plus haute autorité en ce domaine. L'adjectif vitruvienne désignant une architecture classique exempte d'erreurs. Le De Architectura, publié un quart de siècle avant notre ère, expose avec clarté et précision les lois proportionnelles et ornementales permettant de bâtir en accord avec la nature, la raison et la beauté. Il restera le seul manuel d'architecture connu avant la publication, en 1485, soit mil cinq cents ans plus tard, du De Re Aedificatoria d'Alberti, qui d'ailleurs appelle au respect des règles vitruviennes dans une renaissance des arts antiques.

     

    Gaspard Valènt, pour le SOCLE

     

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  • L’Esthétique de la vie, de William Morris

      L'Esthétique de la vie est un discours prononcé par William Morris (1) devant la Society of Art and School of Design de Birmingham en 1896, quelques mois avant sa mort à l'âge de soixante-deux ans. Il fut imprimé la même année dans le journal La Société nouvelle, accompagné de cette citation de Juvénal, dénonciatrice d'une précédente décadence : « Propter vitam vivendi perdere causas », soit « Pour vivre, perdre la raison de vivre. » (2)

    Annonciatrice des malheurs allant s'abattre sur l'Europe avec son industrialisation, L'Esthétique de la vie est l'occasion pour nous de revenir sur un siècle de chute dont le versant historique fut si bien décrit par Dominique Venner dans Le Siècle de 1914. Ici, et en compagnie de William Morris, nous contemplerons désolés la destruction de nos environnements, spirituel comme naturel, les deux étant indéfectiblement liés ainsi que le titre de l'ouvrage, L'Esthétique de la vie, nous le rappelle. Mais la désolation et les pleurs n'ont qu'un temps nous enseigne Athéna, déesse de la guerre et des artisans. Plus que jamais, notre esthétique doit être un combat.

     

    Par Gaspard Valènt, pour le SOCLE

     

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  • Le Prince, de Nicolas Machiavel

       « Il Principe »  (Le Prince), de Niccolo Machiavelli, marque en 1532 la naissance d'une science politique européenne, distincte de la philosophie et de l'Histoire. Machiavélisme et anti-machiavélisme n'ont depuis cessé d'agiter les débats.

    Toute réflexion politique quant à l'avenir de notre civilisation doit s'appuyer sur les fondements de la Tradition européenne. Concernant l’œuvre de Machiavel, pourtant fondatrice, il est courant de l'approuver ou de la condamner sans même la connaître réellement. L'histoire tourmentée de cet ouvrage est sans doute une conséquence de sa mise à l'index par le pape Paul IV en 1559, interdisant à tout catholique de l'imprimer ou de le lire. Cette critique positive a donc pour but de résumer le contenu réel de ce traité, et d'en étudier la pertinence dans notre siècle, comme l'ont fait avant nous Olivier Cromwell, Frédéric le Grand, Napoléon Bonaparte, Joseph Staline, et Benito Mussolini. Les catholiques n'auront donc pas à passer outre l'interdit papal, et pourront comme les autres, aussi peu machiavéliques qu'ils soient, s'interroger sur les dures réalités de la conquête et de l'exercice du pouvoir.

    « La politique a ses propres règles, qui ne sont pas celles de l'éthique », disait Dominique Venner. Ce constat lucide l'avait conduit à la posture d'historien méditatif, préférant laisser à d'autres le rôle de combattant politique. Chaque Européen attaché à notre Tradition devrait à son tour procéder à son examen de conscience, et, appliquant le précepte socratique du « connais-toi toi-même », trouver sa manière de s'engager, qu'elle soit culturelle, politique, ou économique. Nous espérons que cette contribution saura vous aider à faire un choix éclairé, et vous permettre de juger avec un peu plus de recul les stratégies adoptées par les responsables politiques (qu'ils se revendiquent ou non de la Tradition européenne, et que cette revendication soit leur fin ou leur moyen).

     

    Par Hans Abgrall, pour le SOCLE

    La critique positive du Prince au format .pdf

     

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  • La France contre les Robots, de Georges Bernanos

    La France contre les Robots occupe une place à part dans l’œuvre de Georges Bernanos. Ultimes lignes de l’exil brésilien de son auteur, l’essai est en première instance une critique sévère du fétichisme et de la Civilisation de la Technique associés au monde anglo-saxon moderne. Ecrit prophétique sur les méfaits du monde marchand qui advient, la critique s’ouvre en réalité sur un hymne puissant à la Liberté, sur un antidote à la léthargie de contemporains tombés naïvement sous le joug de la « Force et du Nombre ».

     

    Depuis des siècles, les peuples d’Europe, et de façon singulière la France, couvaient dangereusement leur émancipation du sacré. La Civilisation des Machines est le Goliath aveugle et fou né des siècles, telle une tumeur devenue cancer généralisé, au tournant de la Révolution industrielle des XVIIIème et XIXème siècles. Pieu catholique, attaché aux « hautes valeurs de la Vie », Bernanos ne cesse d’haranguer son lecteur, et chaque trait de sa plume est un cri d’alarme à ses compatriotes : ces derniers ne comprendront « rien » à la modernité s’ils n’admettent pas « d’abord » qu’elle est « une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure ». Conscient de notre rôle de dépositaires, tentons ici de revivifier la flamme allumée par Bernanos au cœur du siècle dernier, celui de la grande tragédie de l’Europe.

     

     

    Vaslav Godziemba, pour le SOCLE

    La critique positive de La France contre les Robots au format .pdf

     

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  • Le Cœur Rebelle, de Dominique Venner

    Le Cœur rebelle est un livre à part dans l’œuvre de Dominique Venner. L’homme n’aimait pas parler de lui, sa spartiate pudeur l’en empêchant. Parler de soi ou du passé faisait partie des choses qui l’ennuyaient au plus haut point. Etre tourné vers l’avenir et l’action plutôt que vers le passé et le ressentiment, voici une leçon que l’historien méditatif souhaitait voir comprise par bien des nôtres. Mais revenir sur son parcours personnel constitue parfois une nécessité, qu’elle soit d’ordre personnelle ou permettant de transmettre une expérience, des exemples à ceux qui nous succèderont. Ce retour à soi ne fut cependant pas chose aisée. Comme il est inscrit en quatrième de couverture et en page 190 du livre: « Il a fallu du temps pour digérer les passions, les affronts, les massacres, toute cette haine déversée sur les nôtres. Il fallut du temps pour atteindre à une vue élargie et apaisée, pour passer d’un nationalisme de combat à la conscience sereine de l’identité. Oui, il a fallu du temps pour en arriver à cette idée nouvelle qu’en affirmant l’identité de « mon peuple » je défends celle de tous les peuples, qu’en assurant le droit égal de chaque culture, j’assume le même droit pour les miens ». Un effort qui ramènera Dominique Venner sur son engagement pendant la guerre d’Algérie puis sur son combat politique jusqu’en 1967, date à laquelle il se muera peu à peu en l’historien méditatif que nous connaissons.


    Par Gwendal Crom, pour le SOCLE

    La critique positive du Coeur Rebelle au format .pdf

     

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